mardi 5 juillet 2011

Doesn't go easy when...

Je me demandais jusqu'où allait la blessure, si on pouvait en guérir. Est-ce qu'on peut? La boule dans la gorge écrire au bas d'un mail que j'aimerais te parler, putain faut qu'on parle. Et attendre jusqu'à crier presque, tout éteindre et la tête dans l'oreiller, crier presque tellement ça me déchire. Et attendre, attendre son appel. Il vient, forcément, il ne m'oublie jamais vraiment, c'est juste dans ma tête. Et parler, dire tout, c'est pas important pour toi, sinon tu réagirais autrement. Et moi, et moi, et moi. Il écoute, il crie presque, mais comment tu veux que je fasse, j'ai cours, j'ai le mariage de ma soeur, et puis j'ai ma mère, toute seule dans la grande maison trop vide, bien sûr que tu es à la première place, mais qu'est-que tu veux que je fasse? Et dans sa voix qui s'emballe, c'est pas la colère, c'est l'émotion. Je sais, je l'entends, la voix qui devient forte pour masquer les tremblements. Alors il me prend l'envie si forte de le serrer dans mes bras que je pleure. C'est dur de se rappeler que tu n'es pas comme B. C'est dur de s'aimer à 1021 kilomètres. 
11 jours.

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