dimanche 2 mai 2010

partis

et là-bas, j'ai dessiné un point, un point final je crois, un trou cerné de gris dans le papier trop fin, je voulais le changer en virgule, mais il a pris le crayon de mes mains et a accentué le point en perçant la feuille. Alors les jours ont une autre saveur, chaque instant, l'odeur du bitume humide, la place dans la lumière diaphane de midi, les courbatures dans les membres, l'allumette grattée pour faire du café, chaque image prend plus de poids, pénètre plus profond, comme le tabac d'une cigarette sans filtre.

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