lundi 26 avril 2010

trou

c'est venu tout d'un coup, une immense fatigue, et les larmes pour tout, pour rien, les fraises dans le frigo, un paquet à la poste, il faudrait manger. Et le pique-nique dans la forêt, marcher dans les broussailles, perdre le chemin, l'orientation, à la recherche d'un coin d'herbe où étendre now couvertures, le vin de S. dans les gobelets en plastique, la quiche de T. avec du mouton, pour faire plaisir à Mohammed mais des lardons aussi ça ne dérange pas Mohammed, parce qu'ils sont cachés. Les résultats de l'élection, le magnifique parc trouvé, enfin, après avoir terminé le gâteau pomme-amandes.
Le soleil oblique sur la place, le petit lit en fer et la fièvre qui monte, le thé à la camomille, et réaliser que cette maladie résout finalement un paquet d'interrogations.
La tête crie moins fort, j'envisage des cafés demain. Et toute la semaine.
Il y a les rencontres, inattendues, éblouissantes. Ce violoniste que j'aurais aimé connaître mieux et avec qui on me propose de jouer, parler de Dostoevsky et de Kundera dans le métro, et comme Mélie, bon sang comme ça faisait longtemps.

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