dimanche 10 janvier 2010

Looking up, she showed him quite a young face, but one whose bloom and promise were all swept away, as if the haggard winter should unnaturally kill t

L'odeur de neige colle à la moquette, s'incruste dans mes cheveux, imprègne mes mouvement. Il faudrait avancer, mais . Les doigts glacés cramponnés à la grande tasse blanche, les jours défilent, rythmés par les infusions, les cafés et les chocolats chauds. Les voilages dansent timidement devant les fenêtres mal isolées, les livres jonchent le sol. Dans ces dimanches en demi-teintes de gris, ce sont les sonates de Corelli ou les cantates de Bach. Quelque chose de cristallin, pur et transparent, pour tromper l'obscurité qui déjà se prélasse au-dessus des toits blancs de la ville.

Lorsque je les revois à l'opéra, il y a quelques instants de gêne, comme s'il fallait se réaccorder sur le la viennois après nous être dispersés dans les quatre coins de l'Europe le temps des fêtes de fin d'année. Mais le second jour à la fac, nous ne pouvions pas franchir le seuil de la bibliothèque et inventions milles excuses pour papillonner encore un peu. Imke distribue des Hampelmännchen en guimauve - pourquoi tout le monde prend toujours les verts? les rouges sont jolis aussi. Lorin chante Tristan pendant que Meike tente une discussion sérieuse, et en revenant du Billa, Jonas s'émerveille devant le cynisme des Dichterliebe, alors que Chr. a des sueurs froides en pensant à son exposé de mardi.
Tout est là, comme avant Noël. Je suis à la maison.

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