mercredi 11 mars 2009

I can still recall our last summer / I can see it all

Les images de champs embrassés par milles fleurs riantes semblent appartenir à un passé fictif, et je me demande si l'été va réellement revenir, avec ses longues soirées tièdes et ses feuillages vert profond. Le soleil qui visite ma chambre me rassure en caressant doucement mes cheveux. Alors il faut jouer Bach, et tout redeviendra paisible et évident.

Hier je m'inscrivais à la fac de Zurich, et soudain je ne savais plus. V. s'interrogeait de monter un programme et le présenter, mais je ne me sentais pas la force de repasser tout cela. Lorsqu'un oiseau veut s'envoler, il faut lui laisser sa liberté.

Les jours sont bercés par cette lettre qui n'aurait jamais dû être écrite et les gros volumes de bibliothèque poussiéreux. L'échange avec Ca. pour vivre ce rêve, les projets avec N. et le piano travaillé méthodiquement. Les larmes dissimulées par des blagues, mais ne pas savoir cette langue me fait mal. Alors je caresse délicatement les fleurs qui gambadent dans le jardin comme des poussins. Il y en aura d'autres.

Promets-moi que tu reviendras.

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