samedi 7 mars 2009

Пела, пела пташечка / И затихла; / Знало сердце радости / И забыло.

Le soleil dans mon café, les mots tourbillonnaient trop vite, trop vite, les doigts se crispaient sur le petit livre, et la vie retrouvait un jardin oublié. Les phrases de Nina Berberova qui sèment la vérité. Le soleil dans mon café, les mots qui tourbillonnaient trop vite, et je croyais que ma vie était belle.
Dans cet hiver qui ne veut plus partir, il y aura eu ce prélude que l'on joue au petit matin, en attendant de beurrer les tartines de pain grillé, la salle de bain toute propre, et ce quatrième livre lu d'une traite.
Et l'étranglement de réaliser.

Le banc donne sur le lac et le soleil, les pages tournent, un monde qui s'ouvre et danse avec moi, il y avait les vitres que l'on lave en chantant, et les bourgeons qui grossissent. Et la petite mésange bleue qui me regardait faire et me parlait du printemps.

Hier soir, A. me disait qu'elle était guérie, et P. me proposait de l'aide. Il y a cette liste qui s'allonge, les rêves dansaient entre les lignes, et je pensais que parfois c'était difficile de les saisir, et qu'ils mouraient lorsqu'on y parvenait. Dans la solitude de la nuit, j'ai glissé ma main entre ma joue et l'oreiller trop mince, j'ai regardé le livre, et je lui ai promis que.

Il chantait, il chantait, le petit oiseau.

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