jeudi 5 janvier 2012

A l'aube d'un autre demain, Boulangers pâtissiers, marchands de fruits et légumes

Elle parlait de la médiocrité, j'ai eu un sursaut. Je me suis souvenue de nos longues discussions que j'avais avec P., c'était avec lui que j'avais commencé à en parler et à y penser. L'Atlantique nous sépare désormais, il a englouti nos longues discussions et j'ai oublié la médiocrité.
C'est vrai, moi aussi j'ai peur d'elle, peur qu'elle–
Je ne veux pas la médiocrité, je veux l'intégrité, être un avec les dons que j'ai reçu, qui ne m'appartiennent pas parce que non, je ne crois pas que j'aie le droit d'en faire ce que je veux. Il y a un monde, il y a des hommes, il y a des idéaux et de valeurs. C'est pour eux que les dons sont là. Moi je suis juste l'artisan qui a reçu cette perle précieuse et qui est chargé d'en faire le plus beau collier.
Etre médiocre, c'est faire acte de trahison, c'est cracher sur cette perle.

Que 2012 soit intègre.

2 commentaires:

  1. Vous avez plus que raison, accepter la médiocrité serait renoncer à l'absolu. Vous devez sans cesse le vouloir atteindre, pour qu'un jour, un fulgurance vous récompense. Et vous n'avez pas qu'un don, mais assurément bien plus...

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  2. Voilà près de quinze jours que j'attends de vous lire, que je voudrais que vous nourrissiez, fut-ce de quelques mots seulement, ma mélancolie et apaisiez ma soif inextinguible. Vous suscitez des besoins, des désirs et des envies ; vous écrivez quand vous seule le décidez ; vous êtes maître absolue de ma satisfaction ou de ma frustration. Voyez quel pouvoir vos mots vous ont donné ! D.877/4

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