samedi 11 février 2012

la cage

j'avais cru que je pouvais aller encore plus haut dans mon bonheur. Bien sûr j'avais sursauté d'angoisse lorsque ma coloc' proposait que je trouve un nouveau coloc' à qui je puisse sous-louer la chambre. et puis j'avais trouvé un erasmus italien, on avait l'air de bien s'entendre, j'avais hâte qu'il emménage. Finalement, on en est là, même pas une semaine qu'il est là, je suis un oiseau en cage, la légèreté a disparu, une camisole de force et un sentiment de solitude oppressant.
Les moments qui m'apaisent, ce sont les soirs où aucune lumière ne brille à la fenêtre en rentrant, les soirs où ses chaussures ne sont pas derrière la porte. Ces soirs-là, je respire en croisant les doigts pour qu'il rentre le plus tard possible, quand je serai déjà couchée.
Je croise les doigts pour retrouver la situation dans laquelle je vivais depuis plus de 6 mois et que je ne savais pas avoir tant appréciée.

1 commentaire:

  1. Et que diriez-vous si votre propre corps, votre propre âme étaient une manière de cage ? Nulle part où fuir, où se fuir, rien qu'un immense sentiment d'enfermement... Il vous reste au moins vos journées, vos trajets, vos pensées. L'oppressante présence de l'autre n'est rien si un simple billet de train la peut faire disparaître. Partez-donc, allez voir un Parmesan au musée, mangez une pâtisserie près de la Peterskirche... Et puis ensuite, ensuite.

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