En 2011 j'ai eu ma deuxième élève de piano qui me demandais bientôt quand est-ce que je pourrai jouer Moussorgsky, et en regardant ses toutes petites mains, j'avais souri, j'ai eu mon premier job de photographe au festival Wien M*dern et j'y ai rencontré Tha, G., M, Andreas, et tant d'autres, j'ai vu Lau. presque tous les jours et les liens se sont resserrés, j'ai eu ma troisième élève de piano, toute petite, qui adore improviser sur les histoires que je lui raconte, et qui porte un nom que j'aime beaucoup: Alma, j'ai aimé aussi rentrer à pied de chez elle, le supermarché bio en bas de chez elle, acheter des Rugelach à la boulangerie en traversant le quartier juif et puis le grand parc. J'ai terminé tous mes dossiers à rendre, j'ai eu une très bonne note, et il y avait aussi ce cours d'esthétique dans le bâtiment principal le jeudi matin, mon nouveau job au magasin de disques et à la maison de concert, la soirée maison en pain d'épice et Beethoven à six mains, le concert de Noël de musicologie qui s'est bien passé, une carte annuelle pour le Kunsthaus et l'expo Cartier-Bresson vue deux fois. Il y a cette sonate de Mozart à quatre mains avec G., Anouk Aimée bouleversante dans ce film de Lelouch, j'ai terminé mon Moleskine triste qui datait d'août 2010 aussi et j'ai rencontré un garçon du village voisin de mes parents qui est physicien et qui a une copine terriblement jalouse, j'ai aimé le train du retour et faire la connaissance de Cé. qui vient de Strasbourg, et la perspective que les 12 heures de trajets ne seront plus toujours solitaires, il y aura eu cette soirée dégustation-blind test chez Ta. et tous les visages, un scone à la vanille avec Lau. et beaucoup de téléphones avec Momo'n, les courbatures après le yoga et les latte amaretto en écrivant des lettres.
2012 ouvre plus de portes que jamais, peut-être un programme de piano pour préparer un concours d'entrée, des dictées mélodiques et rythmiques, des lectures à vue, des cadences et des renversements d'accords. Peut-être, mais je ne sais pas encore.