Le disque d'Amarins dans le lecteur, il n'est pas encore minuit, l'appartement vide, les fleurs ramenées du mariage et une bouteille de prosecco, le dos contre le radiateur qui réchauffe pour la première fois cet automne qui sent l'été indien, la blouse noire et la cravate, les pieds qui brûlent. On aura mangé des mini brioches de foie gras de canard, pomme au calvados et cannelle, trouvé les femmes snob et botoxées, la mariée trop vieille et surtout on aura rit de cette corbeille de victuailles cheap de Hongrie totalement déplacée sur la table des cadeaux. On aura goûté avec les doigts les restes du gâteaux, on aura ronchonné, on aura couru partout en oubliant de penser à K. Même en achetant encore rapidement une part de pizza au marchand de kebab après avoir raté le train.
J'ai enchaîné le travail, la BU de jour, puis les leçons de piano le soir et la nuit, je danse avec des plateaux de verres rouges et blancs, en rentrant j'achète un escargot à la pomme qui sera posé sur l'assiette bleue sommeil du petit déjeuner quelques heures plus tard, et en traversant le joli pont du Danube, les oiseaux chantent déjà le jour.
Et moi, j'imagine les petits déjeuners gourmands, les robes de soirée, le maquillage et les weekends à l'étranger. La vie de conte de fée que je pourrai m'acheter, les hommes aussi.
Je crois que je n'ai découvert ce blog qu'à sa mort. C'est une triste constatation..
RépondreSupprimertu crois?
RépondreSupprimerFinalement, non !
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