samedi 26 mars 2011

Tais-toi.

Il y a ce garçon rencontré à l'anniversaire de T. et il y a internet qu'on voudrait tuer. Lorsqu'un mail reste sans réponse alors que fb prouve sa présence. Il y a ses mots tendres et ses métaphores dans lesquels je m'enferme, j'aimerais fermer à double tour, mais les doutes filtrent au travers malgré tout. Le temps qui passe est le temps gagné - sur la rupture. Parce que tu sais, j'imagine rien de sérieux, je rêve un peu, j'épluche tes lettres comme si je te déshabillais, mais je ne crois pas en toi. T'es un homme, rien que ça, rien de plus. Et moi je suis libre, libre que tu m'appelles ton conte préféré, ton océan français. D'ailleurs tu as vu, je ne t'ai pas donné de nom. Tu m'as écrit et je t'ai répondu, c'est tout. Pâques dans ton appartement, à des milliers de kilomètres, on fera l'amour, on claquera des portes. Si ça se trouve, on claquera avant. Si tu crois que je vais me plier en quatre pour un garçon que je ne connais même pas, tu te trompes: on refait pas deux fois les même erreurs.

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