Les jours qu'on avale comme un bol de céréales flasques, tout tourbillonne, et les feuilles ont des bords en sang, et je pense à toi tout le temps, à ton dos musclé, à ta langue, à tes mains sur mes seins, il faut faire le deuil, ou il faut se perdre. Dans la fadeur de ma vie, il y a ce vent de passion qui souffle, parfois je pers pied, c'est un vent brûlant, glacial, tu dis qu'il ont construit une barrière pour couper le vent sur le pont, mais ça ne sert à rien. J'écoute la musique de ton pays, tu le sais, tu le veux, tu veux que je te désire jusqu'au dégoût, tu veux mes sentiments aussi, tu veux tout, mais tu veux rien donner. Tu sais que je t'embrasse chaque matin et que chaque nuit je fais l'amour avec toi. Mais tu as besoin de ma folie, c'est ça que tu veux, que je devienne folle, que je hurle, que j'étouffe dans ma rage contre toi, contre moi, contre eux tous qui nous regardent, dans les larmes de mon ego brisé, tu veux me voir tomber, et c'est seulement vaincue, pissant le sang de mon orgueil que tu m'aimes. Et tu crois que je ne sais pas.
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