mercredi 1 septembre 2010

bribes

une lettre, longue, une écriture qu'on ne déchiffre pas toujours à la première lecture, comme quelques chose de vague qui prend forme. Et de l'étonnement encore, sans cesse, de recevoir de telles lettres, et l'élan. Les feuilles ont des ourlets dorés déjà qui bruissent devant les fenêtres, et l'immeuble d'en-face, livré aux regards ce matin, il a laissé tomber ses échafaudages et illumine la rue da sa couleur timidement crème, avec une pointe de pistache. La peluche mise à sécher sur le rebord de la fenêtre, il faisait très froid dans le parc, les enfants profitaient du vent tempêtueux pour faire voler un cerf-volant en forme de papillon.
Une odeur délicatement sucrée de rose dans l'appartement, le café moulu main pour un café fort, un bol de dahl au tomates, les mots à la plume et le piano au son un peu étouffé, les attentions de ma coloc'. Vienne. Pourquoi la vie est-elle si forte ici?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire