J'écrivais quand je ne pouvais plus parler. Aujourd'hui il faut à nouveau se taire. Il n'y a plus de bouteille à la mer, plus personne à appeler. Quand je rentre souvent sous les draps je cherche une peau pour réchauffer la mienne. Une main pour soutenir mon cœur. J'enlève, j'enlève les épaisseurs jusqu'à ne trouver que mes doigts pour enserrer mes bras, ma taille, tout, tout le reste. Je me sens petite chose noyée dans un corps océan immense, malade. Les vagues ne me ramènent pas de message. Non. C'est fini. On a pris le large.
Elle a parlé pour moi.
Elle a parlé pour moi.
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