vendredi 16 avril 2010

la fenêtre grande ouverte

Je disais à A. la sérénité d'avoir claqué la porte, je n'ai pas encore sérieusement cherché quelque chose- j'ai seulement postulé pour trois places, les meilleures que j'aie pu trouver, et plus tard, il y a des téléphones et des mails, et des entretiens notés en rouge dans l'agenda. L'appel du festival ce matin, le visage encore couvert de savon, la surprise d'entendre parler français. C'est un commencement, tout est encore à inventer, alors je prends ma plume et je trace des lignes, des mots, des courbes, et lorsque je me sens déborder, je m'installe au piano, une heure, deux heures, le temps qu'il faudra pour sentir à nouveau la terre ferme sous mes pieds.

Les visages défilent, I. hier dans le petit 2 pièces, les tasses de thé depuis longtemps utilisées séparément, les bêtises dans la cuisine avec les emballages d'after eight, les peluches sur le tapis de la grande chambre, entre les fous rires et les confidences, la compote de rhubarbe, l'anglais teinté d'afrikaans, l'accent russe et les messages en vers sur l'ardoise de la cuisine.

Un mail à Dodoré commencé à 15 heures et terminé à minuit, les bourgeons devant la fenêtre et les fleurs de tilleul dans les cheveux, le parapluie rouge à pois est cassé, mais cela ne fait rien, le soleil est revenu.

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