J'allais ce matin sur le Ring, je traversais le Burggarten encore désert, devant le rayon Malerei de la librairie, le soleil sautait sur le dos des livres Taschen, j'ai presque pris le volume consacré à Degas, et puis non, j'ai caressé les pages, j'ai respiré son odeur, et je l'ai reposé dans le soleil. Je me suis souvenue que j'avais beaucoup de livres à lire, dans ma table de chevet, ils attendent, ils pleurent parfois, lorsque je les oublie, lorsque j'en regarde d'autres, plus beaux.
Eva Marton dans Elektra, encore, plus fort, ton sang brûle, ça ne suffit pas, il faut écouter encore, jusqu'au bout, tu ne sais pas ce que sera la fin, jusqu'où tu pourras aller, mais écouter encore, Agamemnon! tu as mal, Agamemnon! Wo bleibst du? Ich will dich sehen! et ce rire qui brise les os, ton crâne écrasé sur le sol.
Pendant que la tarte au pommes refroidit, une lettre, et les poèmes de Dickinson, les jupes plus courtes. C'est comme si le printemps voulait venir, enfin, à pied, le long du Donaukanal.
Eva Marton dans Elektra, encore, plus fort, ton sang brûle, ça ne suffit pas, il faut écouter encore, jusqu'au bout, tu ne sais pas ce que sera la fin, jusqu'où tu pourras aller, mais écouter encore, Agamemnon! tu as mal, Agamemnon! Wo bleibst du? Ich will dich sehen! et ce rire qui brise les os, ton crâne écrasé sur le sol.
Pendant que la tarte au pommes refroidit, une lettre, et les poèmes de Dickinson, les jupes plus courtes. C'est comme si le printemps voulait venir, enfin, à pied, le long du Donaukanal.
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