en boule sur le sofa, la chambre est noire et l'immeuble d'en-face s'allume et s'éteint, la vie palpite derrière la façade. Il y a trop peu de soirées, trop de gens à voir, de concerts et d'opéras, le programme en VO des petites salles de cinéma, les cafés, le tramway dans le soleil, les cerfs-volant sur la Donauinsel, son bras autour de mes épaules, les carrés de chocolat noir, le baume à la lavande, ses baisers, un documentaire sur un grand pianiste que nous aurions aimé connaître, le brouillard sur la ville, l'odeur des boulangeries le matin, le coucher du soleil au bord du Danube et un week-end de chorale en perspective.
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