vendredi 27 mars 2009

I was just guessing at numbers and figures / Pulling the puzzles apart / Questions of science, science and progress /Do not speak as loud as my heart

Des fois on ne sait pas très bien. C'est comme si subitement on était devenu autre, mais en gardant le souvenir de ce que l'on a été. Pendant des années, on essaiera de se retrouver, en vain. Pendant toute une vie.

Les jours prennent une teinte voilée de blanc comme un matin d'hiver, la joie et la douleur passent en effleurant à peine le visage. Il ne reste rien. Le bruit m'insupporte à même titre que le silence, et les point d'interrogations remplissent le carnet. L'écharpe remontée un peu, la mèche s'échappe du chignon et je croyais que j'allais sourire au soleil. Dans le creux de la main, je voulais sentir les battement de son cœur, mais le petit oiseau n'était plus. Il était tiède de sa vie encore lorsque la terre l'a repris. Au dessus de lui, le forsitsia s'apprête à fleurir.

Les matins sont lourds comme un arrêt de mort, mais lorsque les rideaux s'ouvrent pour laisser entrer le jardin, la lumière est déjà trop crue pour les yeux fatigués de dormir. Avant la première note, les mains restent suspendues au-dessus du clavier. Le temps s'arrête, j'imagnen le son qui va naître, la sensation des touches lisses et fraîches comme des lèvres, et un frisson me parcourt l'échine.

Dans le carnet pour Paris, les pages noircissent, et je me souviens de Rimbaud que je lisais dans le métro, des livres dont on caresse la couverture ternie et des amoureux sur le pont des arts. Les bagages, une fois de plus, et je croise les doigts pour.


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