lundi 24 décembre 2012

Le soleil qui se lève, huit heures vingt sur mon visage encore enfoui dans les rêves; le matin brumeux comme une ouate douce et dorée; les cahots du bus et se souvenir de l'écran lumineux sur lequel on vérifiait anxieusement les minutes qui passaient en croisant les doigts pour arriver à l'heure au lycée; l'Aubier avec la belle Ju., le sourire du serveur et le croissant qui sent le beurre chaud; un livre Actes Sud au papier élégant; des listes de films dans le Moleskine; s'assoir face au lac, déboutonner le manteau et fermer les yeux dans le soleil tiède; goûter un nouveau café et noter qu'il faudra voir Au. bientôt, et la Belgique aussi.

mardi 11 décembre 2012

il y avait deux messages
deux hommes–
celui qui parle français avec un accent allemand
celui qui parle allemand avec un accent français
et j'ai ri de la coïncidence
de ma chaste inconstance