vendredi 21 mai 2010

jours de pluie

tout à l'heure, les garçons attendaient déjà devant la porte avec leurs instruments, et j'ai ouvert les deux battants de la fenêtre pour laisser entrer la lumière. La décision prise d'un même coeur apaise, et les projets.

La pluie du matin, en traversant le parc mon thermos de café coloré dans la main, j'étais surprise de voir A. dans le séminaire. Les rires avec les autres, A. et S. partagent des baguettes au fromage, un gobelet de café, mon thermos, et le professeur qui regarde parfois comme un père qui gronde pour rigoler, vous n'avez rien à ajouter, vous, le groupe du fond, avec vos victuailles? Le cours sur la musique de cour japonaise tellement soporifique, une discussion par sms avec les autres, de l'autre côté de la fenêtre, j'imprime mon contrat et les rejoins dans un café, où nous avons finalement beaucoup à ajouter aux présentations du matin.


Un bol de pâtes, un grand verre d'eau, la pluie à recommencé à tomber doucement, les arbres devant la fenêtre, et une présentation de séminaire à rédiger.

Il avait quinze mille livres. Et il les avait tous lu, certains deux fois, trois fois. Et au petit garçon qui affirmait devant cette imposante bibliothèque So viele Bücher kann man nicht lesen, il avait répondu: Man nicht. Manfred schon. Ce serait beau s'il était encore là.

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