Parfois, l'une d'elle a sauté le pas et publie. Et alors ! quelle sensation folle que de tenir dans ses mains un livre qui nous raconte si parfaitement, nous, ces filles de la toute fin des années 80.
Parfois, l'un de ces lieux d'avant est encore habité, et on sait alors qu'un peu de cette fougue juvénile remue encore sous la surface lisse de cette vie en apparence bien rangée.
Ici, il y a un enfant à la crèche, un bol de fraises un peu trop mûres et un bouquet d'anniveraire jaune-voilet-blanc (je déteste les fleurs blanches). Un manuscrit à corriger, un agenda trop rempli, des élèves de piano, cet après-midi. Et un peu de cette fougue, je l'espère
j'aime bien quand ces lieux d'avant redeviennent subrepticement des lieux de maintenant :)
RépondreSupprimerEt moi j'aime les gens qui utilisent le mot "subrepticement". C'est un grisant à prononcer :)
Supprimerha oui ces thés là et ces errances semblables dans les rues de villes différentes, comme si le temps se dilatait au gré des émotions
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience tes #apprivoiserlété :)
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