samedi 31 décembre 2011

voilà.

En 2011 j'ai eu ma deuxième élève de piano qui me demandais bientôt quand est-ce que je pourrai jouer Moussorgsky, et en regardant ses toutes petites mains, j'avais souri, j'ai eu mon premier job de photographe au festival Wien M*dern et j'y ai rencontré Tha, G., M, Andreas, et tant d'autres, j'ai vu Lau. presque tous les jours et les liens se sont resserrés, j'ai eu ma troisième élève de piano, toute petite, qui adore improviser sur les histoires que je lui raconte, et qui porte un nom que j'aime beaucoup: Alma, j'ai aimé aussi rentrer à pied de chez elle, le supermarché bio en bas de chez elle, acheter des Rugelach à la boulangerie en traversant le quartier juif et puis le grand parc. J'ai terminé tous mes dossiers à rendre, j'ai eu une très bonne note, et il y avait aussi ce cours d'esthétique dans le bâtiment principal le jeudi matin, mon nouveau job au magasin de disques et à la maison de concert, la soirée maison en pain d'épice et Beethoven à six mains, le concert de Noël de musicologie qui s'est bien passé, une carte annuelle pour le Kunsthaus et l'expo Cartier-Bresson vue deux fois. Il y a cette sonate de Mozart à quatre mains avec G., Anouk Aimée bouleversante dans ce film de Lelouch, j'ai terminé mon Moleskine triste qui datait d'août 2010 aussi et j'ai rencontré un garçon du village voisin de mes parents qui est physicien et qui a une copine terriblement jalouse, j'ai aimé le train du retour et faire la connaissance de Cé. qui vient de Strasbourg, et la perspective que les 12 heures de trajets ne seront plus toujours solitaires, il y aura eu cette soirée dégustation-blind test chez Ta. et tous les visages, un scone à la vanille avec Lau. et beaucoup de téléphones avec Momo'n, les courbatures après le yoga et les latte amaretto en écrivant des lettres.

2012 ouvre plus de portes que jamais, peut-être un programme de piano pour préparer un concours d'entrée, des dictées mélodiques et rythmiques, des lectures à vue, des cadences et des renversements d'accords. Peut-être, mais je ne sais pas encore.

6 commentaires:

  1. De votre année vous ne retenez que les moments heureux, que les émotions qui paraissent moralement positives, vous brossez un bilan haut en couleurs alors que vous avez relaté tant d'épisodes saturniens et contrastés, dont je ne peux pas ne pas croire qu'ils ne soient pas - partiellement - à l'origine de vos billets si ciselés, si graves... Puisse cette nouvelle année vous apporter la matière de vos souhaits mais ne point non plus émousser votre plume. Je ne saurai me résoudre à ne plus vous lire...

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  2. oh là là, j'ai tout oublié à voir! Je suis un peu déboussolée, je ne me souvenais plus qu'on notait la quinte... ça correspond à quoi du coup?

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  3. euh juste une belle cadence parfaite, avec l'accord de la dominante appoggiaturé par la quarte et sixte cadentielle.
    Mais que vous apprend-on en musico grand Dieuuuuu!

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  4. Vous incitez notre écrivain à considérer des formes conclusives, en lui offrant le modèle d'une cadence parfaite, alors qu'elle n'est jamais aussi parfaite que lorsqu'elle écrit en équilibre sur la/sa note sensible, lorsqu'elle joue avec les mots comme d'un dièse hypertrophié. Elle doit demeurer en deçà de la résolution, maintenir son lecteur en haleine, lui rendre insupportable l'idée de toute fin. Mais vous ne le savez que trop...

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  5. A parler de ce qu'on ne connait pas. Comme en histoire de l'art au fond.
    Mais quand-même: pourquoi tu notes la 5te? à quoi ça sert? Juste pour me dire qu'on retourne à la position fondamentale?
    Hiiii! j'ai plein de trucs à te raconter :)

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