-Peter Altenberg-
Ce n'est pas cette cathédrale que je cherchais l'autre soir. Mais l'air sentait les vacances d'été, l'insouciance, la liberté, alors je me suis assise au bord du bassin et j'ai sorti mon journal. La plume trempait légèrement dans le flacon d'encre noire, un vieux gitan à la peau tannée jouait des airs qui rappelaient Paris, le Luxembourg. Il y a des universitaires, le cœur ouvert de leur jeunesse rit sur leurs visages lisses. A gauche un étudiant en boucles brunes tape sur une vieille machine à écrire. A droite, un jeune homme m'observe, seul, silencieux. Lorsqu'il quitte la place, il passe derrière moi, tout près, il frôle presque mon dos, parce que je suis heureuse et qu'il voudrait un peu de mon bonheur.
C'est une fin d'après-midi d'été indien, sur le Karlsplatz, j'écris dans mon journal et je souris. Je suis belle. Parce que je suis jeune et libre, et parce que ma peau embrasse le soleil tiède.
Ce n'est pas cette cathédrale que je cherchais l'autre soir. Mais l'air sentait les vacances d'été, l'insouciance, la liberté, alors je me suis assise au bord du bassin et j'ai sorti mon journal. La plume trempait légèrement dans le flacon d'encre noire, un vieux gitan à la peau tannée jouait des airs qui rappelaient Paris, le Luxembourg. Il y a des universitaires, le cœur ouvert de leur jeunesse rit sur leurs visages lisses. A gauche un étudiant en boucles brunes tape sur une vieille machine à écrire. A droite, un jeune homme m'observe, seul, silencieux. Lorsqu'il quitte la place, il passe derrière moi, tout près, il frôle presque mon dos, parce que je suis heureuse et qu'il voudrait un peu de mon bonheur.
C'est une fin d'après-midi d'été indien, sur le Karlsplatz, j'écris dans mon journal et je souris. Je suis belle. Parce que je suis jeune et libre, et parce que ma peau embrasse le soleil tiède.